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Camouflage

Chevreuil camouflé dans les grandes herbes. On le distingue à peine. On peut apercevoir ses grandes oreilles.

Plus tôt dans la journée j’ai approché mon premier brocard. Heureux de cette expérience, je suis retourné retrouver mon ami qui était à l’affût depuis plusieurs heures. 

Il m’a dit qu’il avait vu une chevrette avec son faon tellement près qu’il n’a pas pu faire de photos. 

A mon tour je lui raconte mon approche avec le brocard, lui montre fièrement mes photos.

Je l’invite donc à continuer d’explorer le bois avec moi. Un endroit magnifique où j’ai pu identifier des traces de chevreuils.

Nous revoilà parti en exploration, je lui montre le chemin de ma fabuleuse aventure que je venais de vivre.

Nous continuons sur le chemin, jusqu’à ce qu’on tombe sur un nouveau croisement.

A droite un chemin qui mène à une prairie entourée de barrières.

On décide de s’approcher de cet endroit isolé au milieu du bois, il pourrait bien y avoir de la vie.

Nous sommes arrivés discrètement à la barrière en bois. Je regarde dans les grandes herbes mais je ne vois rien. Mon ami me chuchote, « ne bouge surtout pas! », « un chevreuil nous regarde ».

J’ouvre grand les yeux sans un geste afin de repérer l’animal. Je ne vois rien! 

Quelques minutes plus tard, le chevreuil a baissé la tête, mon ami en profiter pour positionner son téléobjectif de manière à le photographier une fois qu’il relèvera la tête.

Je regarde la trajectoire de son objectif, mais toujours rien. 

Soudain l’animal se redresse, nous fixe. Il est difficile de faire la mise au point sur lui au milieu de toutes ces herbes. 

Pendant quinze minutes nous avons pu le deviner et le photographier dans la végétation de la même couleur que son pelage.  fait une photo, puis deux. Je suis frustré de ne rien voir, est-ce une blague de sa part? 

Cinq minutes plus tard, je distingue le chevreuil juste devant nous! Je ne pensais pas que l’animal était si près, lors que mes yeux balayaient depuis un moment toute la prairie.

J’ai appris beaucoup de cette rencontre.

La vie sauvage peut être si proche et si discrète que nous pouvons passer devant sans la remarquer, alors qu’elle nous observe. 

J’ai aussi pris conscience qu’un bon camouflage et le fait de rester immobile permettait de devenir invisible. 

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